Deep Water
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 Float like a butterfly, sting like a bee !

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Luella Gunwalls

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MessageSujet: Float like a butterfly, sting like a bee !   Float like a butterfly, sting like a bee ! Icon_minitimeMar 14 Avr - 1:38

Float like a butterfly, sting like a bee ! Giphy



L’alarme que j’avais programmé me sort de mon processus créatif, interrompant aussi bien la musique sur mon téléphone que mon coup de crayon. C’est la mine particulièrement réjouie que je retire mes écouteurs en éteignant l’alarme et en rangeant précieusement mon carnet après un regard critique sur ce que j’ai élaboré pendant près d’une heure. Je vois beaucoup de détails à revoir mais je suis dans un sens plutôt satisfaite de l’avoir terminé dans les temps. J’ai beaucoup pensé à ce que Noah m’avait dit, que je devrais écrire des histoires. Et j’ai voulu essayer de faire une petite bande dessinée, pour essayer. Et, c’est un peu bête, mais, j’ai eu envie de raconter les moments un peu marquants de mon quotidien. Un genre de journal intime illustré, en somme. Je n’ai qu’un prototype encore, un premier jet, avec les présentations des personnages récurrents qui animent mon quotidien, ainsi que ma petite personne évidemment.
Je nous ai donné à tous un look cartoon qui me plait bien, j’ai évidemment fait des cœurs partout autour de Noah, griffonné nos personnages qui s’embrassent pour quelques essais. Mais j’ai aussi fais quelques études de design pour Ashton, Anna et Virgule, et je compte aussi ajouter Adrian, Sacha et Samuel mais j’ai du mal à me rappeler correctement de leurs visages. Quoique j’ai réussi à faire quelque chose d’assez concluant pour Adrian, accompagné de sa guitare, à me faire un baise-main avec un Noah tout rouge de colère et tout bougon à côté.
J’ai compilé quelques moments qui me sont chers, qui me font rire, en les illustrant. Mais ma première mini BD met en scène un Noah qui pose un genou à terre devant mon personnage, la seconde vignette, il présente, à la place de la bague de mariage, un prospectus pour un concours de bouffe en me demandant d’être sa partenaire, la troisième vignette, je lui saute au cou en hurlant « OUI ! ». En dessous, on peut lire : « It must be true love. »

Je referme précieusement mon carnet une fois l’encre sèche et le fourre dans mon petit sac à dos panda tout kawai qu’Ash m’a ramené du Japon et qui me donne l’air d’une petite écolière… J’embarque mes crayons également, juste au cas où et si je suis aussi pressée et ravie, vous vous doutez bien que c’est parce que je vais retrouver Noah. Devant mon intérêt pour sa pratique de la boxe, il m’a invitée à l’accompagner pour assister à son entraînement. J’en suis ravie ! Non seulement, je vais pouvoir le dévorer des yeux, mais je pourrais sûrement avoir des idées de dessins, mais en plus je vais pouvoir passer du temps avec lui et lui présenter le projet que j’ai fais naître grâce à lui…

Je me précipite en veillant à ne pas claquer la porte de la chambre, parce que Virgule m’assassine du regard, et je me rends à la salle que Noah m’a indiquée. J’arrive peut-être un peu en avance, car je ne l’y vois pas, mais, je reconnais Adrian et je vais le saluer avec un sourire radieux.

"Salut Adrian ! Alors tu fais aussi de la boxe ? Tu n’as pas peur de casser tes outils de travail ?" je demande en plaisantant, faisant onduler mes dix doigts. Un musicien sans doigts, c’est risqué ! Je suis admirative qu’il trouve le temps de s’investir comme ça dans autant de disciplines. "Noah m’a proposée de venir regarder son entraînement de boxe mais je crois qu’il est en retard… Ou alors, je me suis encore plantée de salle ?!"

J’ai un doute parce que j’en suis capable mais Adrian me rassure en me disant que je suis au bon endroit mais que Noah est simplement en retard puisqu’il joue les -je cite- emmerdeurs avec sa sœur et Ashton. Je suis curieuse et Adrian me rassure en disant qu’il couve simplement sa sœur.

" Tu sais quoi, viens là, je sais comment le faire arriver plus vite."

Je lui lance un regard curieux et amusé alors que d’autres personnes commencent à arriver mais je fais confiance à Adrian et m’approche en souriant déjà parce que je devine qu’il s’agit d’une farce. On se retrouve bras dessus, bras dessous à faire un selfie avec un sourire bright. Photo qu’il lui envoie évidemment. Je remarque ses gants qui dépassent de son sac et lui demande, des étoiles plein les yeux :

"Oh ! Je peux les essayer s’il te plait ?! "

Il me sourit, et me les tend alors que je les enfile sur mes minuscules mains, faisant ensuite mine de boxer dans le vide. Un des arrivants, un grand baraque à la peau brune me désigne d’un coup de menton, le sourire aux lèvres parce que je dois avoir l’air ridicule.

« C’est ta petite sœur ? »

Adrian le corrige en disant que non, la sienne est bien plus jeune que moi et je note mentalement que ce boxeur ne sera pas dessiné à son avantage s’il continue de me traiter de petite fille !

" Non, elle s’appelle Luella, c’est..."

Il n’a pas le temps d’en dire plus, puisque visiblement, tout le monde ici a déjà entendu parler de moi et je comprends par le regard amusé et exaspéré d’Adrian que je dois être un sujet de discussion visiblement très envahissant. Il parle vraiment de moi aussi souvent ? Je me sens subitement la cible des regards et j’ai peur d’être de trop et de déranger, mais finalement les autres se montrent vraiment amicaux et curieux. Visiblement, je suis une bête de foire.

Marcus, le grand baraque à la peau noire, me demande en souriant et en indiquant les gants que je porte :

« Tu viens boxer aussi ? »

"Oh ! Non non, juste regarder ! Je voulais voir l’effet que ça faisait ! " je réponds avec un sourire radieux mais je recommence à boxer dans le vide : "Mais c’est vrai que ça a l’air drôlement fun ! "

C’est à ce moment-là que Noah arrive comme un démon qui sort de sa boîte. Je lui souris : la scène doit être étonnante pour lui, j’ai des gants au bout des mains et je fais mine de boxer l’air devant un mec qui me domine de deux têtes.

" Tu vois, je t’avais dis qu’il allait se téléporter." me dit-il avec un clin d’œil et je lui rends ses gants avec un sourire complice avant de rejoindre un Noah-démon-au-regard-de-meurtrier qui semble malgré tout ravi de me voir. Il se fait un peu charier, à cause de moi j’imagine, et je tire sur son bras pour rendre ses lèvres accessibles aux miennes.

"Je vais m’asseoir là-bas ! "

Et je les laisse se mettre au travail…
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Noah Carvahllo

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MessageSujet: Re: Float like a butterfly, sting like a bee !   Float like a butterfly, sting like a bee ! Icon_minitimeMer 15 Avr - 20:43

Le chemin entre le gymnase/salle de danse et la salle de sport est assez court. Et heureusement car lorsque je reçois la photo d'Adrian et Luella en train de sourire comme des modèles Colgate, moi qui suis déjà bien agacé, là je pense que je suis prêt à exploser. Je parcours les derniers mètres qui me sépare de la salle en courant et pousse la porte avec, je l'avoue, un peu trop de violence.

Et ils sont là tous les deux, à sourire comme des imbéciles, très fiers d'eux. J'essaie de calmer les battements de mon cœur en voyant Lou arriver vers moi. Elle tire sur mon bras pour pouvoir m'embrasser mais se contente de me donner un petit bisou de rien du tout avant de s'éloigner en me disant qu'elle va s'asseoir là-bas.
Oui c'est bien. Mais reviens ici d'abord !
Je l'attrape par la main et la ramène délicatement dans mes bras :

« C'est comme ça que tu me dis bonjour ? »

Je l'embrasse, doucement et longtemps, et elle passe ses bras autour de mon cou. Lorsque je me recule, Lou a toujours les yeux fermés et affiche un sourire un peu stupide, identique au mien. Je pousse un soupir, la lâche et la laisse aller s'asseoir. Je n'arrive toujours pas à croire que la vie ait déposée une fille comme Luella sur mon chemin. Toujours avec un petit sourire, je vais déposer mon sac au vestiaire – et en profite pour me changer – et m'empresse de retourner auprès de Luella. Et d'Adrian aussi, oui.

Après un échauffement un peu trop rapide (que je paierai demain sans aucun doute) je vais mettre mes gants et retrouve Adrian qui a déjà pris un sac et tape. J'ai énormément de mal à me concentrer, je sens le regard de Lou dans mon dos et bientôt je remarque le sourire moqueur d'Adrian. J'essaie de faire comme si ça ne me dérangeait pas mais soyons honnête ce genre de tactique n'est pas trop mon domaine.

« Quoi. », je lui demande en serrant les dents.

Il ne répond pas et je lui balance une droite dans l'épaule. Cet abruti se met à ricaner comme une putain de hyène!

« Je peux utiliser le gauche aussi ! »

Il lève les mains en signe de réddition et pose les poings sur ses hanches :

« Tu deviens niais ! C'est bizarre. … drôle mais un peu perturbant quand même ! »

Je plisse les yeux et me remets à taper dans le sac. Adrian n'ajoute rien s'y remet également.
Au bout d'un moment, essouflé (imaginer la tête d'Ashton sur le sac m'aidant beaucoup) je me tourne vers Luella et l'invite à me rejoindre.
Je lui propose de frapper le sac également et si elle le souhaite de lui montrer deux ou trois mouvements. Elle accepte et enfile mes gants bien qu'ils soient un peu grands pour elle. Je lui montre quelques enchaînements et la trouve absolument parfaite. J'apprécie encore plus les mouvements exécutés par son bassin ….

Elle se lance dans une discussion avec Adrian à propos de la musique (c'est réellement le moment, sérieusement?) et la discussion dévie sur la danse. Je lève les yeux au ciel lorsqu'ils se mettent à parler d'Ashton et je suis à deux doigts de les interrompre parce que vraiment ce mec est la dernière personne dont j'ai envie d'entendre parler maintenant. Mais c'est sans compter sur Adrian qui enchaîne le plus naturellement du monde :

« C'est pour ça qu'il était en retard celui-là, il a rien trouvé de mieux à faire que d'aller embêter sa sœur et Ash pendant la danse. A mon avis il a même dû menacer Ashton de le réduire en purée nippone si il tripotait trop sa précieuse Anna ! »

Ce qui arrive ensuite se passe de façon très rapide et un peu floue : en entendant ça Lou s'arrête de taper et se tourne vers moi de façon assez brusque, au même moment où je me penche pour attraper ma bouteille posée par terre sur le côté. Je ne vois pas son poing arriver droit dans mon nez, par contre je le sens. Très fort. Il y a du sang sur le tee-shirt de Lou et j'ai l'impression que mon nez est cassé … merde, c'est ça le karma ?
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Luella Gunwalls

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MessageSujet: Re: Float like a butterfly, sting like a bee !   Float like a butterfly, sting like a bee ! Icon_minitimeVen 17 Avr - 17:08

J’ai naïvement pensé que s’il avait poussé aussi vivement la porte pour entrer, c’était uniquement pour rattraper son retard, parce qu’il était pressé, d’où mon baiser simple et furtif, parce que je ne veux pas le mettre plus en retard qu’il ne l’est. Mais je sens rapidement sa main me retenir et m’attirer à lui délicatement, alors qu’il me sermonne avec un délicieux mélange de douceur et de sévérité.

« C'est comme ça que tu me dis bonjour ? »

Je n’ai pas vraiment le temps de m’expliquer, même si je tente bien de bredouiller quelque chose avant qu’il ne m’embrasse de nouveau, avec douceur et en prenant soin de prolonger ce moment, et puisqu’on en est là, alors pourquoi m’en priver ? Je passe mes bras autour de son cou en fermant les yeux. De nouveau, je sens mes entrailles se tordre et des papillons danser dans mon ventre : j’ai la sensation curieuse que même avec le temps, je ressentirais toujours ce feu d’artifice à chacun de ses baisers. J’ouvre les yeux, en me mordillant la lèvre, réalisant que j’étais restée une poignée de secondes, un sourire niais aux lèvres et les yeux fermés et je l’observe s’éloigner pour aller se changer. Je laisse s’échapper un profond soupire, comblée, et je vais m’installer sur le banc que j’avais déjà repéré, sortant mon carnet et un crayon dont je contrôle la mine.

Je les observe s’échauffer, se chamailler brièvement, et je ne peux m’empêcher de revenir constamment à Noah. Il faut dire que le t-shirt qu’il porte met particulièrement en avant sa musculature et je me retrouve à gribouiller ce que mes yeux sont incapables de lâcher du regard. Je ne remarque même pas le fait qu’il ne soit pas particulièrement concentré, trop occupée à détailler la coupe de ses épaules, sa musculature avec des yeux ronds et les pommettes roses. J’ai la bouche particulièrement sèche et je dois m’humecter les lèvres et déglutir avec difficulté. Il frappe dans le sac et quelques secondes à peine après, la mine de mon crayon se brise dans un craquement sinistre qui m’aurait probablement brisé le cœur en d’autres circonstances. Confuse, je cherche mon crayon qui m’a échappé des mains pour rouler par terre, me retrouvant à quatre pattes, à chercher ce dernier à tâtons sans lâcher Noah du regard.
Je ne pensais pas pouvoir perdre encore plus mes moyens face à lui, mais ce que je découvre, ce que je ressens pour lui, l’influence qu’il a sur mon corps et mon esprit : tout ça est purement inédit. Je me racle la gorge silencieusement et me réinstalle sur le banc en gardant mon carnet contre ma poitrine. C’est bête, mais il me filerait presque des complexes. J’entends déjà d’ici Ashton me sermonner, me dire d’être prudente, de me tempérer. Mais c’est plus fort que moi : j’admire Noah autant qu’il m’impressionne au point de ne lui reconnaître aucun défaut… Et cette puissance et cette fureur que j’ai entrevu contre ce sac de frappe a éveillé chez moi un étrange mélange de sentiments… Il fait chaud d’un coup, non… ? Alors que je me ventile sans succès avec ma main, Noah m’invite à le rejoindre et je chasse vite ma petite gêne pour un sourire radieux. Je pose mon carnet pour le rejoindre. Ne pas trop le mater, ne pas trop le mater. Aïe. Mamamia ces épaules. Allez Lou, sois attentive. Il se tourne pour me montrer comment frapper, comment me placer. Merde, je viens de mater ses fesses ? Un peu confuse de manquer de discipline je relève subitement les yeux alors qu’il me fait face. Il me demande si j’ai bien vu comment faire. Oui, j’ai bien regardé oui… Il m’aide à enfiler les gants qui sont naturellement trop grands, mais ça suffira pour ce genre d’essai. Il m’aide à me placer, me montre quelques enchaînements que je tâche de reproduire au mieux. Mais à chaque fois qu’il corrige un peu ma position, le contact de sa main sur mon corps fait ressurgir ce grouillement dans mon ventre.
Peut-être pour essayer de chasser toutes ses pensées peu sages, j’entame une conversation avec Adrian, pour calmer mes ardeurs… Et ça semble fonctionner, à part que je remarque ce petit air contrarié sur le visage de Noah quand on en vient à parler d’Ashton. Je n’arrive pas à comprendre comment Ashton et Noah peuvent ne pas se supporter -alors que c’est tout simplement logique quand on y pense, ils sont tellement différents et en même temps, aussi protecteur l’un que l’autre, chacun à sa manière.

« C'est pour ça qu'il était en retard celui-là, il a rien trouvé de mieux à faire que d'aller embêter sa sœur et Ash pendant la danse. À mon avis il a même dû menacer Ashton de le réduire en purée nippone si il tripotait trop sa précieuse Anna ! »

Hein ?! J’arrêtes brusquement de frapper le sac pour me tourner vers Noah : je veux m’assurer que ça ne soit pas le cas, qu’il n’a pas menacé mon ami, ça serait ridicule comme situation, parce que vraiment, Anna ne risque rien avec lui. Mais peut-être que je me suis tournée un peu trop vivement et je ne m’attendais pas à ce que Noah se baisse pile à ce moment-là. La scène se passe trop vite et je ramène vivement mes mains gantées à mes lèvres, surprise et rongée par la culpabilité. Je viens de le frapper au visage.

"Oh non !! Je suis désolée, je voulais pas… !" je m’empresse de lui dire en restant tétanisée, l’observant se tenir le nez alors que du sang s’en échappe.

Et voilà, il va vouloir me jeter après ça c’est sûr !
Confuse, j’amorce un mouvement vers lui pour l’aider à se redresser sous le regard à la fois surpris et amusé d’Adrian, et des autres qui ont raté une partie de la scène.

"Oh non j’suis désolée, j’suis désolée, j’suis désolée !"

Mais une fois qu’il est de nouveau debout, me dominant de toute sa hauteur, je me ratatine sur moi, le visage caché derrière les gants, craignant la punition divine ou je ne sais quoi d’autre encore. Je n’ai pas peur de Noah, mais je suis inquiète de sa réaction, j’ai cette angoisse primitive du rejet qui semble resurgir du plus profond de mon être. D’une petite voix, les yeux brillant d’inquiétude, je finis par bredouiller :

"Je voulais pas te frapper, c’était un accident… ! Je… je peux faire quelque chose ? Je… je peux aller chercher la trousse de secours ?! "

Mais le temps de retirer mes gants, Noah fait le constat lui-même : même si elle est légère, c’est une fracture du nez.
Je ne sais plus où me mettre et j’en ai presque envie de pleurer, c’est ridicule… Je voulais juste comprendre ce qu’il s’était passé avec Ashton et Anna.
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Adrian Faris

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MessageSujet: Re: Float like a butterfly, sting like a bee !   Float like a butterfly, sting like a bee ! Icon_minitimeVen 24 Avr - 13:14

Je ne suis pas certain d'avoir bien compris la scène mais la fin est assez limpide: Luella a pété le nez de Noah. J'ai peut-être loupé une partie de la scène mais, comme le reste des personnes présentes, j'ai été témoin du plus important et je ne peux pas m'empêcher de pouffer de rire. Je me mord l'intérieur des joues pour essayé d'être discret mais après quelques secondes j'explose carrément alors que Luella se répand en excuses.

"Je voulais pas te frapper, c’était un accident… ! Je… je peux faire quelque chose ? Je… je peux aller chercher la trousse de secours ?! "

Luella s'est ratatinée sur elle-même, l'air totalement désolée et confuse et je m'arrête soudain de rire. La pauvre est tellement navrée qu'elle me fait tout à coup beaucoup de peine.

" c'est une bonne idée Lou. Le placard à pharmacie est prêt de la porte des vestiaires, tu trouveras la clé juste au dessus accrochée à un petit fil."

Elle arrache pratiquement son deuxième gant et se précipite vers les vestiaires.
Selon Noah c'est une fracture légère. Je ne suis pas convaincu et pendant qu'il s'asseoit par terre en se tenant l'arrête du nez je lui fais clairement remarquer:

"Tu sais aussi bien que moi que si ton nez était vraiment cassé tu pourrais pas le toucher comme ça."

" jamais dit qu'il était cassé." me répond-il avec le petit air hargneux si typique de la délicieuse famille Carvahllo, "J'ai dit que c'était une fracture légère. C'est le cartilage quoi."

Son regard et le ton de sa voix me font subitement penser à son père. Mais je préfère me taire ou sinon c'est moi qui vais subir le nez cassé.
Luella est de retour avec la trousse de secours mais elle n'a pas l'air de savoir comment procéder. C'est comme si elle avait peur de s'approcher trop près de lui. Je fronçe un peu les sourcils: j'éspère que ça n'est que de la gêne et qu'elle n'a pas peur de lui.
J'ai soudain le besoin de la rassurer à propos de mon meilleur ami. Il a un sacré caractère et peut parfois se montrer impressionant mais il faut qu'elle se rassure: même si elle lui jetait de l'acide, il serait incapable de lui faire du mal. Pas parce qu'elle est une femme, ça non Noah n'est pas macho comme ça. Tu peux avoir un vagin il s'en contrefiche, si tu le cherches tu vas le trouver.
Non, Luella pourra lui faire les pires crasses du monde Noah sera incapable de réagir car elle fait désormais partie du petit cercle de privilégiés que Noah protégera à tout prix. Protéger. En mode Alpha.

Je lui prends doucement la trousse des mains et m'agenouille près de Noah.

"C'est pas si grave Lou t'en fais pas."

Elle hoche frénétiquement la tête mais Noah pousse un grognement qui signifie clairement qu'il est à l'agonie.

"Fais pas le bébé Carvahllo", je lui dis en levant les yeux au ciel. "T'as eu la mâchoire cassée et environ un million de cocards. Tu vas survivre à ça."

Et je lui enfonce sans cérémonie une compresse dans la narine pour tarir le saignement. Bon...j'y suis peut-être allé un peu fort...Noah pousse un cri en rejetant violemment la tête en arrière. Il jure en portugais (probablement ma mort imminente je ne sais pas trop il parle un peu vite) et m'arrache la trousse des mains qu'il tend à Luella qui s'est agenouillée à côté de lui.

"C'est toi qui t'occupes de moi. Il est mauvais lui." il grogne en me jetant un dernier regard venimeux.
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Luella Gunwalls

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MessageSujet: Re: Float like a butterfly, sting like a bee !   Float like a butterfly, sting like a bee ! Icon_minitimeDim 26 Avr - 17:44

Adrian m’indique où je peux trouver l’armoire à pharmacie et j’arrache presque le gant qu’il me reste pour me précipiter à l’endroit indiqué. Inutile de préciser que cette armoire est ridiculement haute, à croire qu’elle est réservée à la NBA ! Je passe également sous silence le moment où je suis entrée dans les vestiaires comme une furie, faisant sursauter au moins deux personnes sans même le remarquer. Je n’ai même pas regardé s’il s’agissait d’un vestiaire mixte ou non : je suis en mode automatique, et une fois la trousse en mains, je rebrousse chemin en vitesse, comme si Noah pouvait mourir dans la seconde à cause d’un saignement de nez… Je sais, c’est ridicule et extrême, et pourtant, j’ai l’impression que la survie de notre relation dépend uniquement de ce moment précis.
Bonjour, je m’appelle Luella et je traîne ma peur de l’abandon comme une casserole.
Je ne fais absolument pas la fière quand j’arrive à leur niveau, avec la trousse que j’essaye fébrilement d’ouvrir en prenant bien soin d’éviter de regarder Noah : je ne peux pas affronter son regard, je crois que je vais fondre en larmes sans réelle explication sinon, et ça va être d’autant plus gênant pour tout le monde. Alors l’approcher et le soigner ? Je déglutis un peu, me sentant subitement tétanisée par la peur qu’il rejette mon aide. Des mains viennent doucement récupérer la trousse dans les miennes : d’abord un peu inquiète je coule un regard reconnaissant à Adrian qui est venu à ma rescousse et recule d’un pas pour m’agenouiller également, mais un peu en retrait, le regard toujours fuyant.

"C'est pas si grave Lou, t'en fais pas." tente-t-il de me rassurer et j’essaye d’acquiescer en hochant la tête pour assimiler l’information mais tant que Noah garde son silence, j’ai ce pincement au cœur qui me fait dire qu’il m’en veut.

Comme pour venir encourager mon petit monstre d’angoisse qui me chuchote mes pires scénarios, Noah grogne de douleur et je me fais encore plus petite et silencieuse en me mordant silencieusement la lèvre, croisant mes bras sur ma poitrine comme pour me rassurer avec l’illusion d’un câlin…

"Fais pas le bébé Carvahllo", le sermonne Adrian, exaspéré, en levant les yeux au ciel, "T'as eu la mâchoire cassée et environ un million de cocards. Tu vas survivre à ça."

J’en viens à jouer nerveusement avec mes manches, coulant quelques regards par en-dessous à Noah pour tenter de voir s’il est en train de me foudroyer de ses yeux sombres : ses iris tendrement chocolats peuvent paraître assassins parfois, j’ai pu le remarquer, parfois, mais j’ai peur qu’il m’adresse un tel regard… Certes, il a du en voir, avec la boxe -je suis d’ailleurs fascinée par la liste de blessures qu’Adrian vient d’énumérer- mais là, le contexte est différent et j’ai peur que, plus que son nom, ce soit sa virilité que j’ai réellement explosé… Mais j’apprécie beaucoup ce qu’Adrian fait pour moi : ce garçon est adorable, et derrière son attitude se cache une personnalité très prévenante et douce.
Enfin, en tout cas, avec les filles… Je sursaute quand il arrache un cri à Noah en lui enfonçant une compresse dans la narine. Il jure en portugais et je ne sais subitement plus où me mettre, amorçant un mouvement pour m’éloigner un peu, consciente que ma présence doit peut-être dérangée dans de telles circonstance, surtout avec les plaisanteries des autres boxeurs, sur un ton pourtant léger. Mais je me retrouve avec la trousse à pharmacie sous le nez et j’écarquille les yeux sans oser les relever tout de suite.

"C'est toi qui t'occupes de moi. Il est mauvais lui." grogne Noah et je finis par prendre une inspiration.

Je ne sais toujours pas si je pourrais assumer le regard sévère de Noah alors je garde les yeux baissés en acquiesçant silencieusement en faisant de mon mieux pour ne pas trembler en cherchant dans la trousse à pharmacie. C’est ridicule : je ne sais même pas ce que je suis en train de chercher et Adrian doit s’en douter quand je lui coule un regard inquiet, il me désigne les compresses puis une boîte de mèches hémostatiques : il n’y a pas grand-chose à faire d’autre que d’arrêter le saignement. Mais dans mon état, là, j’ai l’impression qu’on me demande une opération à cœur ouvert. Je me nettoie consciencieusement les mains à l’aide du gel hydroalcoolique après avoir dégagé mes cheveux de mon visage : je n’ai aucune envie de faire une bourde, une fois de plus. Je récupère une compresse humide pour nettoyer sa narine après avoir pris une bonne inspiration. Mes gestes sont aussi doux et délicats que je le peux. En particulier lorsque je dois mettre en place les mèches en suivant les consignes d’Adrian méthodiquement. Mes doigts fins et délicats frôlent sa joue râpeuse comme des ailes de papillon, on pourrait même penser que j’ai peur de le toucher, et au final, on n’est pas loin de la vérité.
Une fois fait, j’essaye de nettoyer un peu le visage de Noah pour retirer les tâches de sang et je finis par croiser son regard. Mes yeux deviennent un peu bouffis et rouges quand je bredouille d’une voix ridiculement basse et aigue :

"…jesuisdésolée…jecomprendsquetumenveuilles…"

Je baisse les yeux en triturant nerveusement mes doigts avec le regard coupable d’un labrador qui aurait fait une bêtise, en reniflant un peu en tâchant de retenir mes larmes. J’ai envie de me jeter à son cou pour me répandre en excuse, mais j’ai peur de lui faire mal encore une fois. Et puis j’ai aussi peur qu’il ne soit trop fâché pour accepter un baiser de ma part. Malgré tout, je prends mon courage à deux mains quand je propose d’une toute petite voix :

"…jepeuxtefaireunbisoumagique…? ...oubientuestropfâché..?"
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Noah Carvahllo

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MessageSujet: Re: Float like a butterfly, sting like a bee !   Float like a butterfly, sting like a bee ! Icon_minitimeVen 1 Mai - 11:49

"…jesuisdésolée…jecomprendsquetumenveuilles…"

Je ne sais pas si c'est moi ou mon égo qui lui en veux le plus à vrai dire. Bordel elle m'a pété le nez ! Devant témoin ! Je ferme les yeux et tente de prendre une grande inspiration mais bien sûr c'est impossible. Me voilà condamné à haleter comme un chien au moins jusqu'à demain. Génial. Je jette un regard sévère à Lou et m'apprête à lui dire qu'elle va devoir faire pénitence de son acte. Donc s'occuper de moi non-stop jusqu'à ce que ces foutus cotons soient retirés, au moins. J'ai bien l'intention d'en profiter un maximum. Il faut au moins que j'ai une compensation !

"…jepeuxtefaireunbisoumagique…? ...oubientuestropfâché..?"

Je m'apprête à lui répondre qu'un bisous magique c'est le point de départ d'une longue liste des choses qu'elle va devoir faire mais je m'aperçois que ses yeux brillent de façon étranges. Merde, est-ce qu'elle va pleurer ? Oh non elle renifle comme si elle allait éclater en sanglots ! Merde, merde, merde je ne sais pas gérer les filles qui pleurent ! Elle pleure parce qu'elle s'en veux ou pour un truc que j'ai fait ? Je viens de me prendre un coup de poing bon sang, qu'est ce que j'aurais bien pu faire pour la faire pleurer ?!
Je jette un coup d'oeil vers Adrian qui me regarde sévèrement et désigne Luella du menton de façon insistante. Je ne comprend pas, j'ai vraiment mal au nez et, je sais pas, ça a dû bloqué la fonctionnalité d'une partie de mon cerveau ? Qu'est ce que je dois faire maintenant ?
Je vois la lueur de profond agacement passer dans les yeux de mon ami, il expire un coup en se tenant l'arrête du nez puis se lève subitement:

"T'en fais pas Lou, je suis sûr que Noah ne t'en veux pas du tout."

Il insiste bien sur le "du tout". Je regarde de nouveau Luella qui m'observe comme un chien qui vient de prendre une raclée mais qui espère encore un geste tendre de son maître. Oh. Donc je n'ai rien fait, c'est seulement qu'elle s'en veut. Je pousse un soupir intérieurement et, tandis qu'Adrian s'en va, j'étends mes jambes, attrape Luella par la taille et la fait asseoir sur mes genoux.

"Je suis pas en colère après toi je sais bien que tu as pas fait exprès. Enfin j'éspère ... ?"

Elle secoue vigoureusement la tête et renifle encore.

"Mais tu m'as vraiment fait mal, t'as un sacré crochet. J'imagine que oui, tu peux me faire un bisous magique. Ici.", je lui désigne ma joue. "[color=#00cc00]Et ici[color]", ma tempe. "Puis là aussi", mon front. Mais je n'ai pas besoin de continuer car Lou m'attrape par les joues et me plante un tas de baisers sur le visage. C'est très plaisant jusqu'à ce qu'elle m'en plante un sur le nez.

"AÏE !" je m'écrie en reculant la tête. Elle se répand une nouvelle fois en excuses et je lui plaque deux doigts sur les lèvres pour la faire taire.

"Tu sais on dit que les actes ont plus de poids que les paroles. Si tu veux vraiment me montrer que tu es désolée il va falloir faire plus que ça."

Elle me regarde et semble hésiter. J'affiche un petit sourire machiavélique et lui chuchote d'une voix un peu geignarde:

"Je crois pas que je vais pouvoir rester tout seul ce soir. Je pense que je vais avoir besoin d'une infirmière pour s'occuper de moi. Toute la nuit."

Comme elle ne répond pas tout de suite et que je ne sais pas vraiment comment interpréter son regard, je hausse les épaules et l'attrape de nouveau par la taille mais cette fois en faisant mine de la pousser de mes genoux.

"C'est pas grave, si tu veux pas je pense que je vais pouvoir trouver une autre fille pour prendre soin de moi." Et je fais mine de regarder autour de moi pour voir qui pourrait la remplacer dans ce rôle. Enfin j'éspère quand même qu'elle va dire oui, parce qu'on me brûlera les couilles avant qu'une autre fille passe la nuit près de moi.
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Luella Gunwalls

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Heures de colle
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MessageSujet: Re: Float like a butterfly, sting like a bee !   Float like a butterfly, sting like a bee ! Icon_minitimeSam 9 Mai - 23:52

Ma lèvre commence tout juste à trembloter quand je sens les mains chaudes et fermes de Noah cintrer ma taille pour m’attirer à lui et m’asseoir sur ses genoux. D’abord un peu surprise par le geste et surtout toujours rongée par la culpabilité, je lui lance quelques coups d’œil fuyants alors qu’il m’assure qu’il n’est pas en colère contre moi, qu’il se doute bien que ce n’était pas volontaire, ou du moins, qu’il l’espère. A cela, je m’empresse de le confirmer en acquiesçant vigoureusement, reniflant au passage pour chasser un sanglot qui est là, pas loin de se manifester.
Malgré tout, il précise qu’il l’a bien senti passer et insiste sur le fait que j’ai un sacré crochet ce à quoi je ne peux que répondre par un mordillement de lèvre confus et deux gros yeux ronds embués de culpabilité et d’étonnement. Le fait qu’il accepte mon bisou magique me redonne du baume au cœur, et peut-être que je m’enflamme un peu au fur et à mesure que je couvre son visage de baisers tendres, tant et si bien que je finis par -bêtement- en déposer un peut-être un peu trop vigoureux sur son nez. La plainte de Noah est instantanée et je me sens de nouveau coupable et gauche :

"Oh non pardon j’suis trop nulle ! Excuse-moi, je… ! " je m’écris mais je suis coupée par deux doigts plaqués sur mes lèvres pour arrêter le flot d’excuses qui s’en déverse.

" Tu sais, on dit que les actes ont plus de poids que les paroles. Si tu veux vraiment me montrer que tu es désolée il va falloir faire plus que ça. "

Comment ça ? Je le questionne du regard, ses doigts, toujours posé sur mes lèvres, dégage une légère odeur de transpiration mêlée à celle résiduelle du cuir usé de ses gants, et plus discrète mais tout de même présente, celle du parfum naturel de Noah qui vient caresser mes narines. Un bref instant, je me demande quel goût pourrait bien avoir sa peau mais je reprends vite mes esprits, hésitant toujours sur la marche à suivre. Je n’ai vraiment pas envie de commettre une autre maladresse. Comme s’il comprenait ma confusion, il m’adresse un petit sourire démoniaque (plus proche de la luxure que de la colère, toutefois…) en se plaignant au creux de mon oreille :

" Je crois pas que je vais pouvoir rester tout seul ce soir. Je pense que je vais avoir besoin d'une infirmière pour s'occuper de moi. Toute la nuit. "

J’ouvre de grands yeux -si c’est encore possible de faire plus rond- incertaine de comprendre s’il y a bien une invitation déguisée. On est ensemble depuis quelques jours, et si le coup de foudre a été fulgurant et instantané, j’avoue que d’un certain point de vue, je prends un peu mon temps… Plus par inexpérience que par réelle inquiétude. Et même si le sujet a été vaguement abordé, je n’ai pas réellement eu l’occasion de lui dire « Ah tiens, au fait, je connais la réputation qui te précède, mais ça serait bon que tu saches que je suis jamais… allée visiter le niveau supérieur d’une relation. Et en dehors de toi, j’ai embrassé un garçon…» Malgré les multiples avertissements d’Ash’ concernant Noah et sur le fait de prendre son temps, que je ne lui devais rien, et patati et patata, je dois avouer qu’il ne m’a mis aucune pression sur ce plan-là. Et, peut-être que ça me travaille un peu, parce que je sens mon ventre se tordre et mon cœur faire des bonds. Peut-être qu’il ne pense pas à la même chose que moi, là, maintenant, et je suis un peu gênée de devoir réfréner cette gourmandise et cette curiosité que je me découvre en sa présence.
C’est difficile à définir, parce que c’est la première fois que je ressens ça pour un homme, mais j’en suis à peu près certaine : j’ai envie de lui, tout simplement. C’est un peu nouveau et frustrant à la fois de ne pas savoir comment m’y prendre sans être ridicule. Mais si j’écoutais simplement mon corps alors…

" C'est pas grave, si tu veux pas je pense que je vais pouvoir trouver une autre fille pour prendre soin de moi. " dit-il en me repoussant doucement, mettant un terme à mon introspection alors que, médusée, la mâchoire m’en tombe presque. Et ce crétin fait mine de regarder autour de nous pour trouver une remplaçante.

Je ne sais pas trop ce qui me donne l’audace d’agir comme ça, mais je me retrouve en face de lui à relever mon t-shirt et le redescendre vivement, à hauteur de son nez, lui permettant d’apercevoir l’espace d’un instant l’écrin en dentelle noire qui met en valeur plus qu’il ne soutient ma poitrine menue. Il semble un instant sous le choc et je me mords la lèvre, ne revenant toujours pas de ce que je viens de faire alors que l’un des boxeurs siffle et se met à rire, visiblement témoin de la scène.
Les joues un peu roses, je replace une mèche également rose derrière mon oreille, en souriant, avant de minauder, à la fois espiègle et timide :

"Je sais que c’est mal de soudoyer un membre du jury mais… Est-ce que ma candidature est retenue ?"

Je ris un peu pour chasser mon malaise mais je lui coule un regard rieur et chafouin en me mordillant la lèvre : oui, Noah, je veux passer la nuit -et toutes les autres- avec toi…
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