Deep Water
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 Deadpool, a true love story

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Luella Gunwalls

Luella Gunwalls


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MessageSujet: Deadpool, a true love story   Deadpool, a true love story Icon_minitimeJeu 14 Avr - 10:14

J’avais déjà un peu l’esprit ailleurs, depuis ma rencontre avec Noah, mais là, c’est carrément pire. Je n’arrête pas de me repasser en boucle le baiser de la cafétéria, en soupirant sans m’en rendre compte. Si moi je ne m’en rends pas compte, mon professeur, lui, ne manque pas de le remarquer, me rappelant un peu à la réalité :
"Miss Gunwalls, si mon cours vous semble si barbant, vous êtes libre de sortir, ou bien s’il vous plaît arrêtez de soupirer. Ce n’est pas parce que vous avez un peu de talent que vous devez vous reposer sur vos capacités. "
Le rouge me monte immédiatement aux joues, surtout quand je réalise que tous les regards convergent vers moi. Je me ratatine sur place, en bredouillant des excuses et tâche de me concentrer sur la fin du cours. Quinze minutes sans penser à Noah, ça doit être possible, non ? Ou bien ça relève de la fiction ? La fin du cours arrive, et je crois que je ne suis jamais sortie aussi rapidement d’une salle de classe. Je fonce à ma chambre, ouvrant la porte tellement fort que Virgule fait un bond d’au moins un mètre, les poils tout hérissés. Le chat me lance un regard de hibou, me traitant sans doute de dingue et je m’excuse en refermant la porte. Anna n’est pas là : sans doute encore en cours. Je prends de quoi me doucher et me changer et je ressors comme un diable de la chambre.
Quand je reviens, Virgule est de nouveau installé en boule sur le lit de sa maîtresse et me lance un regard d’avertissement du genre « si tu claques encore une fois cette porte, je t’étouffe pendant ton sommeil ». Je balance mon sac au pied de mon lit, retire ma serviette et me change rapidement. J’enfile une petite robe d’été noire, à bretelles, qui me tombe juste au-dessus des genoux. Des sandales qui manquent de me faire tomber quand je les enfile à cloche-pied, puis j’attrape mon petit sac panda, et me voilà partie pour attendre Noah. On s’est donné rendez-vous devant, sur l’esplanade, alors j’y file en vitesse, même si j’en suis certaine, je suis en avance. Je sors mon portable pour voir s’il ne m’a pas envoyé de message entre temps, et alors que j’arrive dans le couloir donnant sur la sortie, je percute quelqu’un : ça m’apprendra à ne pas regarder où je vais. Mais alors que je commence à me confondre en excuse je réalise qu’il s’agit de mon Noah à moi. Oui oui, le mien, c’est décidé. Un très –trop- large sourire s’étend sur mon visage : sa présence me fait irradier de bonheur, c’est grave docteur ?
"Je suis prête ! " dis-je, en ouvrant les bras. Merci Captain Obvious, tu fais bien de préciser, il n’avait sans doute pas remarqué ! Puis je deviens plus hésitante : est-ce que je dois l’embrasser maintenant ou bien est-ce que je devrais plutôt attendre ? Je me mords la lèvre inférieure puis je me décide pour la troisième option : mes doigts viennent se glisser dans sa main et tandis que je pose ma tête contre son épaule, j’affiche un sourire satisfait, et nous sortons de l’université, moi pendue à son bras.
"Cet après-midi m’a semblé tellement long, ce cours était interminable ! Et toi ?  "
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Noah Carvahllo

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MessageSujet: Re: Deadpool, a true love story   Deadpool, a true love story Icon_minitimeVen 22 Juil - 14:56

"Cet après-midi m’a semblé tellement long, ce cours était interminable ! Et toi ?  "

Je n'ai pas été en cours cet après-midi j'étais trop occupé à chouiner au téléphone avec minha avó parce qu'avoir un rendez vous avec une fille est une première pour moi et que toi tu es spéciale et que caralho caralho caralho je sais pas comment gérer ce qui se passe dans ma tête.

" Oui c'était un peu long c'est vrai.", je répond avec un haussement d'épaules désinvolte."J'avais autre chose en tête." je rajoute avec un petit clin d'oeil.

Si elle savait à quel point c'est le bordel dans mes pensées, une fille devrait pas avoir autant de pouvoir. Ce n'est pas la première fois que je sort avec une fille mais d'habitude le but est de la mettre dans mon lit, zéro stress je sais ce que je fais, ce que je dis, mais là … là.... j'ai l'impression d'avoir douze ans. Il faut que je me secoue, si elle voit à quel point je suis fébrile ça va tout gâcher.
Je respire un grand coup et laisse Lou faire la conversation. Ça n'est pas compliqué puisque de toute façon Luella parle pour deux. Elle me parle de sa passion pour le dessin et je l'écoute avec tellement d'intérêt que je me surprend à retenir chacune de ses paroles. Ça aussi c'est nouveau, d'habitude je retiens le prénom et …. et c'est tout.
Sur le chemin nous avons décidé de nous rendre dans un petit restaurant asiatique pour un repas rapide mais délicieux. Le restaurant se situe à quelques mètres du cinéma c'est donc l'endroit idéal. Mais alors que nous passons devant le cinéma, Luella s'arrête et fixe le tableau des horaires. Puis elle se tourne vers moi et, avec une moue attristée et complètement désolée, elle m'annonce qu'elle s'est trompée en regardant l'heure du film et qu'il passe plus tôt que prévu.
Je suis fixé sur ses lèvres qui affiche la moue la plus délicieuse que j'ai jamais vu. Putain. Je prend une grande inspiration et enfonce mes mains dans mes poches.

" C'est rien ne t'en fais pas. On y va maintenant et on mangera après. ", je lui répond quand même avec un petit sourire charmeur.

Je fais de mon mieux pour rester charmeur et naturel alors que j'essaie désespérément de cacher la bosse qui s'est formé dans mon pantalon. J'ai regardé ses lèvres et n'est pas pu m'empêcher de les imaginer sur une certaine partie de mon anatomie et maintenant j'ai l'air d'un con. Et il ne faut surtout pas qu'elle s'en aperçoive parce qu'elle va croire que je ne m'intéresse à rien d'autre qu'à son cul et c'est faux. Mais je suis un mec, il y a des choses que je ne contrôle pas.
Nous entrons dans le cinéma et allons chercher nos tickets. Bien sûr je prend les siens en même temps et elle proteste mais je fais signe au type derrière le guichet de continuer. Luella continue de protester tandis que nous nous dirigeons vers la salle et je lui chatouille les cotes pour la faire taire. Elle se met à se tortiller et à pouffer et vient se cogner contre moi puis se fige. Pendant une seconde terrible j'ai peur qu'elle n'est senti la petite bosse dans mon pantalon mais elle me sourit et remet une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Je souffle discrètement, lui rend son sourire.

Hmm, je dois aller au petit coin, va t'installer et je te rejoins. "

Elle acquiesce et j'attends qu'elle soit entrée dans la salle pour me précipiter aux toilettes et m'enfermer dans une cabine. Je respire plusieurs fois par le nez et essai de me reprendre. Je ne peux pas continuer à me trimballer avec la bite à l'horizontale comme un gamin, ça devient ridicule. Alors je pense aussi fort que je peux à Susan, la copine de ma grand-mère qui sent la naphtaline, à les seins qui lui tombe aux mollets (au moins) et un énorme poireau juste à côté de la bouche. Je concentre chaque neurone de mon cerveau sur cet affreux bouton recourt de poils jusqu'à en avoir un haut de cœur et je sens qu'enfin je reprend le contrôle de mon corps. Après m'être laver les mains et passer le visage à l'eau froide, je rejoins Luella. Et prie pour que le poireau ne devienne pas le mot clé de la soirée.
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Luella Gunwalls

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MessageSujet: Re: Deadpool, a true love story   Deadpool, a true love story Icon_minitimeMar 26 Juil - 1:04

Je suis en panique totale. C’est la présence de Noah qui me fait ça. Je sais que tout va super vite entre nous, et qu’au final on s’est juste embrassé et que ce soir on va simplement au ciné, qu’il ne me fait pas une demande en mariage, mais mince, c’est tellement nouveau pour moi ! Du coup, moi qui suis de nature bavarde, c’est encore pire quand je suis stressée. Je ne fais que parler, beaucoup trop vite d’ailleurs, et je ne sais pas si Noah en a déjà marre de moi parce qu’il ne peut pas en placer une ou bien s’il est bien content que je meuble le silence. Ou peut-être qu’il n’écoute rien du tout de ce que je raconte en pensant simplement à ce qu’il va pouvoir prendre à manger. En parlant de manger, je suis bien contente que l’on soit sur la même longueur d’ondes, tous les deux, question alimentation. Non parce que j’ai un peu de mal avec les Vegan, et ils ont tendance à me faire presque culpabiliser d’être comme ça. Je veux pas la mort des animaux moi, mais mince, le bacon, ça déchire quand même ! Noah est comme moi, il ne me juge pas, au contraire, j’ai même l’impression qu’il est fasciné par cette facette de ma personnalité.
On s’est entendu pour un restaurant asiatique proche du cinéma : il est très bon, j’y vais régulièrement avec Ash’ même si ce dernier maintient que la cuisine au Japon est meilleure et beaucoup moins grasse. Môssieur raffiné n’aime pas le gras. Mais le gras, c’est la vie, mince !
Nous passons devant le cinéma, et je préfère vérifier les horaires du film, histoire de ne pas me planter. Mais horreur : je me suis bien plantée, le film commence plus tôt que ce que je pensais. Je fais la moue et annonce la nouvelle à Noah qui un instant me fixe avec un drôle d’air avant de m’assurer, un sourire aux lèvres, que ce n’est pas grave, que l’on irait maintenant et que le restaurant pouvait attendre. Il ne m’en veut pas, il est merveilleux. Le regard plein de petites étoiles, je réponds à son sourire.
J’ai bien essayé de protester quand il a entreprit de prendre les deux tickets, mais autant dire que je n’ai rien pu faire. Je ronchonne tandis que l’on se dirige vers la salle mais il me poke les côtes, ce qui me chatouille et me fait me tortiller de rire. Je trébuche et me cogne dans Noah et reste interdite. Je crois que j’ai heurté malencontreusement une partie de son anatomie. Le genre qu’on ne découvre pas au premier rendez-vous. Et là, deux possibilités : soit, c’était sa boucle de ceinture, soit… Je rougis : je fais vraiment cet effet-là ? A Noah ? Je suis loin d’être aussi canon que lui… Je souris, un peu gênée mais tout de même flattée et replace une mèche derrière mon oreille : ne pas le faire remarquer, parce que si je me plante, et que c’est la boucle de ceinture, je vais avoir l’air vraiment bête.
" Hmm, je dois aller au petit coin, va t'installer et je te rejoins. "
Il a l’air un peu gêné mais il m’accorde un sourire alors que j’acquiesce. Je récupère un paquet de popcorn et je rentre dans la salle pour aller m’installer à un poste de choix. Cette histoire me tourne et retourne dans la tête, et les pubs n’ayant pas encore commencé, je me décide à gribouiller dans mon carnet à dessin. L’inspiration du moment : je dessine une Lady Deadpool, dans une pause langoureuse, demandant si « C’est du Chimichangas dans ton pantalon, ou bien t’es juste content de me voir ? ». A vrai dire, ça me fait sourire mais ça m’inquiète aussi un peu. Noah a mis un temps fou à revenir, et un instant je me demande ce qu’il peut faire dans les toilettes. J’ai une idée qui me vient en tête et j’esquisse une grimace : par Odin, j’espère que non ! Quand je réalise que Noah est debout, en face de moi, à contempler mon dessin. Je lève les yeux, les cligne à trois reprises, déglutis et referme mon cahier de dessin en rougissant. Surtout, agir naturellement…
"Je dessinais un peu pour … passer le temps… euh… ça a été ?" Je repense à ce qu’il pouvait bien faire dans les toilettes, avec une érection et me sent subitement mal à l’aise après cette question pourtant innocente. "Enfin euh… Popcorn ? " Je souris largement le regard plein d’espoir : pitié Noah, ne me prends pas pour une folle.
Les lumières s’éteignent quand Noah prend place, et les pubs se lancent.
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Noah Carvahllo

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MessageSujet: Re: Deadpool, a true love story   Deadpool, a true love story Icon_minitimeMar 26 Juil - 21:27

Je n'arrive pas à croire qu'elle est dessiné ça. Oh putain de chiotte, je suis tellement dans la merde. Mes yeux font des allers-retours entre le dessin et Luella et le dessin et Luella et je ne sais pas quoi lui dire puisque de toute façon elle a tout compris. Je ne crois pas avoir déjà été aussi rouge de ma vie.

"Je dessinais un peu pour … passer le temps… euh… ça a été ?"

Est-ce qu'elle vient sérieusement de demander « ça a été ? ». Vraiment ? Qu'est ce qu'elle croit que je me suis vidé ou … ? Oh chiotte, elle croit que j'ai été me masturber !

"Enfin euh… Popcorn ? "

Je hausse les sourcils et me passe une main dans les cheveux, frustré. La lumière s'éteint et je m'installe dans le siège à côté de Luella en poussant un soupire. Les publicités commencent et je sens Luella se recroqueviller à mes côtés, ce qui me frustre et m'agace encore plus. Qu'est ce que je vais lui dire pour qu'elle ne me prenne pas pour un gros...pervers dégueulasse et demeuré ? Je passe une nouvelle fois la main dans mes cheveux décide, après avoir jeté un coup d’œil à Luella malgré l'obscurité, je décide de ne pas inventer une excuse bidon ou même de nier ce qu'elle a déjà deviné.
Lorsque les pubs s'arrêtent, je profite des quelques secondes pendant lesquelles les lumières se rallument avant que le film ne commence pour me pencher vers Luella. Elle se tourne vers moi, timidement et j'essaie de faire comme si mon cœur ne battait pas à cent à l'heure. Si elle décide de quitter la salle et de me laisser là comme un con je ne sais pas ce que je vais faire.

Écoute, je suis désolée à propos de ...ça, je dis en désignant mon entre-jambe d'un mouvement de la tête. Je te jure que je ne suis pas un espèce de sale pervers ….même si c'est probablement ce qu'un sale pervers te dirai. Oui tu me fais de l'effet … beaucoup d'effet et ça là, c'est une réaction physique pas toujours facile à contrôler. Tu n'étais absolument pas sensé t'en rendre compte et je te promet que je n'ai aucune attente ou quoique ce soit de ce genre à moins que tu le décides bien sûr. Et, aux toilettes, je n'ai pas astiqué le truc ou autre, j'ai juste pensé très très fort à l'amie de ma grand-mère qui est franchement affreuse. Pour justement me débarrasser du truc. Et je vais la fermer maintenant parce que tu me regardes comme si j'étais cinglé. "

Je m'enfonce dans mon siège et pose ma tête sur mon poing en poussant un gros soupire. Elle va me planter là c'est sûr.
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Luella Gunwalls

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MessageSujet: Re: Deadpool, a true love story   Deadpool, a true love story Icon_minitimeMar 26 Juil - 23:23

Je sens que c’est un peu tendu, pendant les pubs : je sens le regard de Noah, et je repère le tressautement de sa jambe. Cette histoire à l’air de l’inquiéter. Je me sens un peu mal à l’aise pour lui, je ne voulais pas le mettre dans cette situation. Quand les lumières se rallument, je commence à ouvrir la bouche pour m’excuser mais Noah se penche vers moi pour me parler et je me tourne vers lui, timidement.

" " Écoute, je suis désolé à propos de ...ça. " Il désigne son entrejambe d’un mouvement de la tête et je me mord la lèvre inférieure, en l’écoutant en silence. Je ne pensais pas qu’il serait du genre à se confondre en excuse pour ça. " Je te jure que je ne suis pas un espèce de sale pervers ….même si c'est probablement ce qu'un sale pervers te dirait. Oui tu me fais de l'effet … beaucoup d'effet et ça là, c'est une réaction physique pas toujours facile à contrôler. Tu n'étais absolument pas sensé t'en rendre compte et je te promets que je n'ai aucune attente ou quoique ce soit de ce genre à moins que tu le décides bien sûr. Et, aux toilettes, je n'ai pas astiqué le truc ou autre, j'ai juste pensé très très fort à l'amie de ma grand-mère qui est franchement affreuse. Pour justement me débarrasser du truc. Et je vais la fermer maintenant parce que tu me regardes comme si j'étais cinglé. "

Je reste là, les yeux grands ouverts. Je bats des cils, à plusieurs reprises : il vient réellement de me dire ce qu’il vient de dire ? C’est presque irréel. Il s’enfonce dans son siège en posant sa tête sur son poing en soupirant : il fait la tête ? Je continue de le fixer : il est beaucoup trop craquant, là, maintenant… Je me mords la lèvre inférieure avant de finir par pouffer de rire. Et finir par carrément éclater de rire. Je m’excuse en essayant de contrôler mon rire et éviter d’attirer tous les regards vers nous. Je me penche vers Noah avant de lui chuchoter :

"1. Tu n’as pas à t’excuser, je sais encore ce que c’est, une érection. 2. Tu as des pratiques très étranges mais je ne juge pas. 3. Je suis plutôt flattée…"

Je lui souris et m’approche pour déposer un baiser sur ses lèvres avant de rajouter :

"et 4. Tu es absolument craquant quand tu fais cette tête… "

Je lui souris et les lumières s’éteignent une nouvelle fois pour que le film commence. Je pose ma tête contre l’épaule de Noah, en me lovant contre lui. J’adore les Marvel, et habituellement j’y vais en solo, parfois j’y traîne Ash, mais c’est beaucoup mieux avec Noah. Le film commence et je suis complètement absorbée. Deadpool est sûrement un de mes personnages préférés, dans les comics. Les passages torrides me font loucher brièvement vers Noah et je ne tiens pas en place, un peu gênée. Je commence à me demander ce que ça serait, de vivre un moment torride avec Noah. En fait, je n’ai jamais eu l’occasion d’expérimenter quoi que ce soit. Mais je ne m’inquiète pas trop. Même si je ne sais pas du tout à quoi m’attendre.
Je me mords la lèvre inférieure en silence, et me concentre sur le film, pour ne pas penser à tout ça mais c’est plutôt difficile. Relax Lou, tu as le temps, après tout, on vient tout juste de s’embrasser, alors ne te prends pas la tête. Ca arrivera quand ça arrivera…
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Noah Carvahllo

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MessageSujet: Re: Deadpool, a true love story   Deadpool, a true love story Icon_minitimeSam 30 Juil - 17:13

Je n'arrive pas à croire qu'elle rit. Est ce qu'elle se fiche de moi ou bien est ce que c'est sa façon d'alléger l'atmosphère ? J'arcque un sourcil et m'apprête à lui demander pourquoi elle est hilare mais elle me devance :

"1. Tu n’as pas à t’excuser, je sais encore ce que c’est, une érection. 2. Tu as des pratiques très étranges mais je ne juge pas. 3. Je suis plutôt flattée…"

Elle dépose un léger baiser sur mes lèvres.

"et 4. Tu es absolument craquant quand tu fais cette tête… " 

Je reste pantois et les lumières s'éteignent de nouveau avant que je ne puisse répondre et Luella se love contre moi. Je reste un instant paralysé, ne sachant pas trop quoi faire. J'ai toujours un peu honte mais Luella a l'air de le prendre plutôt bien. Voir même très bien, ce qui est assez étonnant car je suis à peu près certain qu'une autre fille aurait fait une scène ou m'aurait planté là comme un couillon. Cela dit avec une autre fille, ça ne se serait sûrement pas passé comme ça de mon côté non  plus : je ne suis pas du genre à perdre le contrôle comme ça devant une fille. Surtout pas en public.
Les premières images qui annonce le film Marvel apparaissent à l'écran et je finis par afficher un petit sourire satisfait. Je prend la main de Luella dans la mienne et me laisse aller à passer un bon moment.

Le film est drôle, léger et respecte relativement bien le personnage de Comics. Nous passons un très bon moment, avec un léger instant de gêne lors de la scène de « La Journée de la Femme » - je ne rentrerai pas dans les détails...

Nous sortons de la salle main dans la main tout en parlant avec animation du film. C'est la première que je me sens aussi à l'aise avec une fille alors que je la connais à peine. C'est comme si Luella et moi nous connaissions depuis des années. C'est vraiment bizarre comme sensation.

Éventuellement nous arrêtons de nous battre pour savoir si oui ou non le choix de l'acteur pour Deadpool est judicieux lorsque nous nous retrouvons devant la porte du restaurant sans même nous en rendre compte. Je m'aperçois que Luella a la main posé sur son ventre et je me tourne vers elle avec un petit sourire en coin :

Toujours partante pour le restaurant ? Ou est ce que tu t'es trop gavé de popcorn? "
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Alanis Grady

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MessageSujet: Re: Deadpool, a true love story   Deadpool, a true love story Icon_minitimeDim 19 Fév - 1:17

Je me réveille en sursaut, alors que mon téléphone vibre sur mon bureau. C’est une notification facebook suite à mon test maquillage Zombie que j’ai mis en ligne, il doit y avoir une heure maintenant. L’accueil est plutôt bon, ça me réjouit parce que j’y ai passé du temps. Il y a un concours, à la fin de l’année, et les finalistes pourront participer et apprendre sur un plateau hollywoodien, pour un long-métrage. Un genre de blockbuster à la Resident Evil (en bien meilleur, je l’espère, parce que ce film n’arrivait pas à la cheville du jeu vidéo éponyme). Bref, je suis gonflée à bloc. Enfin, là, je suis surtout claquée. Et j’ai la dalle. Je décide de me lever pour sortir et aller chercher du Chinois, mon plat favori, des nouilles au porc, que je bouffe constamment devant mon ordinateur. Ma petite récompense personnelle. Et avec ceci, sans doute un petit let’s play de Resident Evil 7, par exemple. Je me le suis acheté, récemment, autant profiter de mon maquillage pour faire mon let’s play dans le thème.
Je passe mon casque sur mes oreilles pour disparaître dans un autre monde musical, puis je pars pour le restau asiat’ qui se trouve pas loin du cinéma. Les gens me lancent de drôles de regards, mais je ne les vois plus : j’ai l’habitude d’être regardée comme ça.
Quand je passe ma commande, la nouvelle serveuse semble sous le choc : évidemment, elle n’a pas encore l’habitude, les autres ne font même plus attention. Elle me dévisage, un peu horrifiée, et je comprends enfin que c’est à cause du maquillage.

"C’est du maquillage. " je précise, en enfilant mon doigt dans la coupure béante dans ma gorge et elle pousse un petit couinement. Au final, le patron la pousser et prend le relais. Je comprends jamais rien quand il parle, mais il est sympa et il sourit toujours. Je pense qu’il se poile toujours en voyant ma tronche, mais bon, il connait ma commande par cœur à force.
J’allais partir quand je vois une figure connue passer la porte. C’est la petite Luella, ma tatoueuse, celle à qui je dois mes deux jolis tatouages. Dont le petit dernier, ‘I love Brains’, mon préféré. Toute souriante, je me plante vers elle, avant de remarquer qu’elle est accompagné d’un beau brun.

"Hey salut ! Ca va ? Le p’tit bébé a super bien cicatrisé au fait ! "

"Alan ! Oui, merci ! Et toi tu as… bonne mine ! Haha, il est génial, ce maquillage ! C’est celui dont tu me parlais, pour ton concours ? Oh, super pour ton tatouage, tu pourras repasser à la boutique si tu veux, je verrai s’il y a besoin de retouche. Oh euh… Excuse-moi, Alan, je te présente Noah, mon… euh… Copain. Et Noah, voici Alanis, une de mes clientes devenue amie ! "

Je souris et salue ledit Noah qui semble loucher sur le trou dans ma carotide depuis tout à l’heure.
" Enchantée ! Bon, je vous laisse, les amoureux, j’ai une communauté de geeks qui m’attend pour un let’s play. A plus !"

Je quitte le restaurant avec mon cup de nouilles et mes baguettes, la musique de nouveau sur les oreilles.
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Luella Gunwalls

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MessageSujet: Re: Deadpool, a true love story   Deadpool, a true love story Icon_minitimeLun 20 Fév - 12:23

Je souris à Alan tandis qu’elle nous salue avant de partir. Je vois bien le regard un peu intrigué de Noah, mais il semble aussi un peu amusé. C’est vrai qu’Alanis n’a vraiment rien de commun, enfin, déjà dans son apparence physique. Mais j’aime beaucoup sa personnalité, et son côté très spontané.

"Elle parait un peu spéciale comme ça, mais c’est vraiment une chouette fille. "

C’est à notre tour de passer commande, et le serveur nous demande si c’est sur place ou à emporter. Je coule un regard à Noah, afin de savoir où va sa préférence. Je viens de lui annoncer que j’ai juste un petit creux. Evidemment, quand Noah m’a demandé si j’avais encore faim, tout à l’heure, je n’ai pas pu m’empêcher de faire une référence à la Marvel " « Mon secret, Cap’, c’est que je n’ai jamais cessé d’avoir faim. » " Je pense qu’il a été un peu surpris par la référence, mais ça l’a fait rire. Du moment qu’il ne s’amuse pas à m’appeler le Hulk après ça…

"On pourrait prendre à emporter et s’installer dans un petit coin sympa ? " je propose à Noah, réalisant une nouvelle fois que, mince, ce beau mec, là, c’est un peu mon petit copain en fait, non ? Je veux dire, on s’est embrassé et on sort ensemble non ? Je rougis : je sais, il a mis le temps le neurone, mais je veux dire, c’est arrivé si vite, j’ai du mal à réaliser. Est-ce que c’était juste comme ça, ou bien est-ce que l’on est ensemble. Et puis j’ai dis à Alan que c’était mon ‘copain’, mais pas mon petit-copain, parce qu’au final je ne sais pas si… Je réalise soudain que le serveur me fixe et que Noah m’interpelle, visiblement pas pour la première fois. Oups, j’étais ailleurs, je n’avais pas entendu.
Je m’excuse immédiatement pour mon manque d’inattention et je commande une maxi cup de nouilles aux crevettes. Juste une petite faim… Une fois que nous sommes tous les deux, avec notre commande respective, à l’extérieur, je laisse un petit silence s’installer pendant que nous marchons.
Bon, autant crever l’abcès maintenant :
"Est-ce que… Enfin, est-ce que ça veut dire qu’on est ensemble tous les deux ? Je sais, ça parait un peu bête de demander, mais je préfère être sûre, parce que… Parce que moi ça me plairait évidemment mais, c’est tellement rapide je voudrais pas que tu changes d’avis ou alors que ça soit juste comme ça, pour ce soir ou alors que j’ai mal compris et…. Désolée, je parle trop et quand je suis stressée c’est encore pire…. "
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Noah Carvahllo

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MessageSujet: Re: Deadpool, a true love story   Deadpool, a true love story Icon_minitimeMer 22 Fév - 13:47

"Est-ce que… Enfin, est-ce que ça veut dire qu’on est ensemble tous les deux ? Je sais, ça parait un peu bête de demander, mais je préfère être sûre, parce que…"

Je cligne des yeux, la bouche pleine. De quoi est-ce qu'elle parle? J'avale ma bouchée et la contemple avec des yeux ronds.

"Parce que moi ça me plairait évidemment mais, c’est tellement rapide je voudrais pas que tu changes d’avis ou alors que ça soit juste comme ça, pour ce soir ou alors que j’ai mal compris et…. Désolée, je parle trop et quand je suis stressée c’est encore pire…. "

Je lève un sourcil et ne peut retenir un petit sourire en coin. Mal compris, hein ? Je ne vois qu'une seule façon de dissiper le malaise.
Je viens me placer devant elle et elle s'arrête brusquement en me regardant avec des yeux ronds. Mais je ne lui laisse pas le temps de réagir plus que ça et je me penche pour l'embrasser. Un baiser lent et profond. Un truc sans équivoque.Je m'emballe un peu mais je la sens s'abandonner totalement ce qui me permet d'en profiter encore plus. Après quelques secondes de ce baiser passionné je me recule afin que nous reprenions tous les deux notre souffle.

"Pour que ce soit bien clair, tu es à moi Luella Gunwalls. Et je n'ai pas l'intention de te laisser t'échapper, ni de te partager avec quelqu'un d'autre. D'accord ?"

Ma voix est un peu rauque à cause du baiser et du flot d'émotion et de passion mais on peut dire que pour le coup ça marche à mon avantage. Luella devient toute rouge et je ne peux m'empêcher de replacer une mèche de cheveux derrière son oreille.
Elle est vraiment parfaite.
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Luella Gunwalls

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MessageSujet: Re: Deadpool, a true love story   Deadpool, a true love story Icon_minitimeMer 22 Fév - 19:14

De mémoire, on ne m’a jamais embrassé comme ça. En même temps, c’est pas comme si on m’avait embrassé si souvent… Je laisse échapper un petit grognement quand Noah rompt notre baiser pour que chacun puisse récupérer son souffle. Si ça ne tenait qu’à moi, j’aurais pu mourir à la suite de ce baiser si cela voulait dire qu’il ne prendrait jamais fin. Je sens mon cœur battre à tout rompre et je sens quelques tremblements traverser mon corps. Sa voix rauque me fait alors frémir une nouvelle fois :

"Pour que ce soit bien clair, tu es à moi Luella Gunwalls. Et je n'ai pas l'intention de te laisser t'échapper, ni de te partager avec quelqu'un d'autre. D'accord ?"

Le discours est dominateur, sa voix saupoudrée d’autorité, et si j’avais été une petite féministe militante j’aurais pu faire une crise, mais non, il a les mots justes, et je me sens tellement… Protégée, aimée, désirée à la fois ! J’ai tellement manqué de ça, j’ai tellement voulu que l’on se batte pour moi, et que l’on me désire (mon psy me dirait sûrement que c’est à cause de ma mère et de mon père, tout ça). Alors oui, c’est exactement ce que je rêvais d’entendre. Un type si parfait, franchement, y’a sûrement des conditions d’utilisation, ou je sais pas moi, on va débiter mon compte à chaque début de mois, maintenant ?? Je rougis, les yeux pétillant de bonheur et d’admiration. Il replace une mèche de cheveux et je le dévore du regard comme la dernière part de pizza…
J’ai envie de répondre, j’ai envie de lui parler mais je ne trouve pas les mots, je suis juste émue et soulagée. Je sais pas pourquoi, mais j’ai envie de lui parler de ce qui me rend si craintive et inquiète et… un peu trop émotive. Après tout, on a évité les conversations fâcheuses, mais si ça doit fonctionner tous les deux, alors je crois que je lui dois bien ça. Je fuis un peu son regard en me raclant la gorge en me mordillant la lèvre inférieure. C’est ridicule, je dois chasser de petites larmes et j’ai pas envie qu’il me prenne pour une folle. Je ris un peu nerveusement :

"Désolée, tu dois me prendre pour une folle… C’est que… On m’a jamais dit quelque chose d’aussi… Haha, c’est ridicule mais… D’aussi touchant…"

Je me hisse sur la pointe des pieds et dépose un baiser sur ses lèvres. Un petit baiser simple et reconnaissant. J’ai envie de lui ouvrir mon cœur. Je hausse les épaules :
"Attention, j’aborde le sujet fâcheux… Et j’en parle pas souvent… Je t’ai parlé un peu de mon …’père’. En fait, je l’ai jamais connu et il a jamais voulu me voir. Il sait que j’existe mais, faut croire que ça ne le branchait pas plus que ça de devenir papa. Et ma mère, elle aimait tellement ce type, qu’elle a tout tenté pour le garder, y compris avoir un bébé. Et devine qui a gagné entre le boulot et la famille… " Je souris, comme si toute cette histoire ne me blessait plus maintenant. "Quand elle a compris que ça ne suffirait pas pour le faire revenir, elle a préféré démissionner elle aussi, et trouver réconfort dans l’alcool et les cachets… Mais bon, je suis émancipée depuis mes 16 ans, maintenant, et je travaille et… enfin… voilà… "
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Noah Carvahllo

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MessageSujet: Re: Deadpool, a true love story   Deadpool, a true love story Icon_minitimeLun 27 Fév - 16:48

Mon père a beau être complètement nul, il a toujours été une figure constante dans ma vie. Lui et moi on ne s'entend pas mais il reste mon père et je l'aime malgré tout. Pendant une seconde, j'essai d'imaginer ce qu'aurait été la vie sans lui et je n'aime pas du tout ce que je ressens.
Je vois ce petit bout de femme qui se tient devant moi et je me rend compte qu'elle s'est construite toute seule. Elle est plus forte que je ne le serais jamais.
Je retire l'un des bracelets que je porte au poignet. C'est un bracelet tout simple en or blanc avec des inscriptions en hyéroglyphes. On dirait une gourmette mais ça n'en est pas une, je l'ai eu sur un marché il y a quelques années de cela et l'inscription de veut rien dire. Mais je tiens beaucoup à ce bijou et c'est pour ça que je choisi celui-là.
Je prend son poignet et y attache le bracelet. Il est un peu grand mais en le serrant au maximum elle ne devrait pas le perdre.

"Voilà, je dis en relâchant son poignet. Peu importe ce que la vie nous réserve, je promets que tu pourras toujours compter sur moi."

Je sens le rouge me monter aux joues mais j'essai de ne pas y prêter attention. Je n'ai jamais rien donné à une fille et je n'ai surtout jamais prononcé de paroles qui m'engagerait sur le long terme. Mais même si ça me gêne un peu de m'ouvrir comme ça, ça ne m'effraie pas. Je sais bien que Luella est...spéciale. Je me sens prêt.
Luella regarde le bracelet et je vois environ un milliers d'émotions différentes se refléter sur son visage. Pour éviter une autre gêne, je dépose un baiser sur son front et décide de changer de sujet.

"Alors, tu dis que tu travaille mais tu fais quoi exactement ?"

Nous continuons notre route en discutant et j'ai l'impression que nous marchons plus près l'un de l'autre qu'auparavant.

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MessageSujet: Re: Deadpool, a true love story   Deadpool, a true love story Icon_minitimeMer 1 Mar - 14:01

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""Voilà... Peu importe ce que la vie nous réserve, je promets que tu pourras toujours compter sur moi." "

Je contemple mon poigné où trône désormais l'un des bracelets de Noah. Serré au maximum, il est encore un peu lâche, mais il tient, c'est l'essentiel ! Il vient de me promettre d'être toujours là si j'ai besoin de lui. C'est incroyable, au final, on ne se connaît pas tant que ça, et il ne me doit rien du tout. Les choses vont vites avec Noah, mais elles coulent de source. J'ai l'impression qu'aucun obstacle n'est insurmontable avec lui. Je dois lui lancer un drôle de regard puisqu'il rougit un peu avant de déposer un baiser sur mon front et change de sujet. Est-ce que c'est ça, le coup de foudre ?

""Alors, tu dis que tu travaille mais tu fais quoi exactement ?" "

Nous reprenons notre marche, plus proche l'un de l'autre, encore. J'ai terminé mon plat et j'ai jeté l'emballage dans une poubelle, au passage.

"Je travaille dans un salon de tatouage, le "Miss Katonic" en centre-ville. Mon patron est un grand fan de Lovecraft et, rien à voir, de Pin-up. C'est pour ça que le logo, c'est une Pin-up mi-femme, mi-pieuvre. Ah et Miskatonic, c'est une Université Fictive dans l'univers de Lovecraft, d'où le jeu de mots. "

Je ne sais pas pourquoi je lui raconte tout ça, il me demande où je travaille et moi je lui parle de mon patron et de la création de son salon... En vrai, c'est parce que j'aime beaucoup l'idée. Gab' - mon patron - a son propre univers. Il ne plaît pas à tout le monde, mais j'adore son book et ses créations très originales et son style de dessin presque Tim Burtonesque.

"J'adore dessiner, j'adore les tatouages, alors à 16 ans, je me suis pointée là-bas avec mon book. Gab' l'a feuilleté, et il a accepté de me former. A la condition que je ne fasse que des créations, que je garde mon style. Il est très... artiste militant. " Je souris puis imite Gab' : "'On est des artistes, pas des imprimantes Epson, tu comprends ? Alors on choisit la clientèle. On s'en fout de refuser des clients, on donne une âme à nos créations !' ... Au final, j'ai beaucoup appris avec lui, que ce soit sur le métier ou moi-même. C'est un genre de... Parrain, en fait. " Je hausse les épaules. Je souris, puis me place face à Noah et me hisse sur la pointe de pieds pour lui dérober un baiser. Comme ça. Juste parce que j'en ai envie. Et que je le peux. Satisfaite, je lui demande :

"A ton tour, raconte-moi quelque chose sur toi ! "
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MessageSujet: Re: Deadpool, a true love story   Deadpool, a true love story Icon_minitimeDim 12 Mar - 13:04

"A ton tour, raconte-moi quelque chose sur toi ! "

Le dessin a vraiment l'air d'être une passion pour elle. Je me demande si elle fera de son travail de tatoueuse sa véritable carrière ou bien si c'est juste pour l'instant. Peut-être qu'elle aimerait être prof de dessin ou quelque chose comme ça. Je trouve ça terriblement sexy.

Je me gratte le menton pour me donner une contenance et décide de me concentrer sur sa question plutôt que sur les prouesses des mains de Luella.
Je ne peux pas parler de moi sans parler de l'Egypte.

"Hmmm...je t'ai dit que j'adorais l'Egypte et que je l'étudiais. Le gens ont du mal à comprendre comment un type comme moi en est venu à se passionner pour ce pays et cette culture. En fait quand j'étais petit, ma grand-mère m'a acheté un livre de gommettes sur l'Egypte. Il y avait des espèces de types bizarres avec des couronnes rigolotes et des dames avec des coupes de cheveux qui me faisaient penser aux playmobiles. J'ai tellement aimé assembler les gommettes et les regarder que j'ai demandé un deuxième cahier. Cette fois Vovó m'en a acheté plusieurs dont certains étaient des coloriages qui donnaient beaucoup de détails. J'ai commencé à lui poser des questions et comme elle ne pouvait pas me répondre elle m'a acheté une petite encyclopédie sur l'Egypte, accessible à un enfant de cinq ans. J'ai adoré!"

Je me rend compte que j'ai la voix qui monte et essai de calmer mon excitation. Après presque vingt ans, je devrais réussir à me contrôler quand même.

"L'école, ça a jamais été mon truc. J'étais bon mais les cours de maths et de français je trouvais ça creux. L'histoire c'était mon truc mais un jour où le professeur nous demandais quels étaient nos projets d'études et que je lui ai dis que je souhaitais être archéologue, il m'a regardé et m'a dit qu'être bon en histoire était très bien mais ne suffirait pas pour atteindre mon but. Je ne l'ai pas vraiment cru mais quand j'ai été regardé les Universités qui offraient des cursus qui pouvaient m'intéresser et j'ai vu qu'ici, l'école dispensait un cursus d'Egyptologie complet. Egyptologie! Mon premier amour ! Du coup je me suis mis un bon coup de pied au derrière, j'ai suivi des stages et je suis allé à des conférences, pour être au maximum de mes capacités. Et j'ai réussi. Aujourd'hui je suis en Egyptologie, qui est quand même un programme très sélectif, et j'étudie l'histoire, l'archéologie et la philologie."

Je parle de plus en plus vite mais je ne peux pas m'en empêcher. Je ne peux pas m'empêcher d'être très fier de moi en racontant tout ça. J'éspère juste qu'elle ne me prend pas pour un type arrogant qui se croit supérieur à tous parce qu'il a réussit à intégrer un cursus hyper sélectif. Je suis fier de moi mais je ne me considère pas comme un type particulièrement brillant.  Je me racle la gorge et hésite un instant avant de rajouter:

"Et pour tout te dire, cette année le programme proposent aux étudiants qui le souhaitent ... donc en terme universitaire ça signifie qu'il vaut mieux le faire ... de partir trois mois complet en Egypte pour découvrir la culture plus en profondeur."

Je me tourne vers elle et lui attrape la main sous l'effet de l'excitation. J'ai la voix qui tremble presque et je dois avoir l'air d'un parfait crétin mais tant pis, je n'en peux plus.

"Ca veut dire aussi aller voir la pyramide de Khéops ! Une des sept merveilles du monde !"

J'ai l'air complètement ridicule c'est sûr mais elle me sert la main pour me dire qu'elle comprend ma fébrilité ... ou pour me dire qu'elle me trouve mignon quand je fais mon geek, je ne sais pas. Ce que je sais c'est qu'elle est là et qu'elle ne se moque pas, au contraire. Et je m'aperçois qu'elle est la première à qui je parle de ce projet. Et ça me parait tellement naturel qu'elle soit la première à le savoir que je l'embrasse un fois, deux fois, trois fois et elle glousse sous la surprise mais me rend volontier mon baiser. Je me recule un peu et murmure tout contre ses lèvres:

"Je deviens un peu dingue quand il s'agit d'Eypte, j'éspère que tu es prête pour ça."


farao


Dernière édition par Noah Carvahllo le Dim 26 Nov - 20:18, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Deadpool, a true love story   Deadpool, a true love story Icon_minitimeDim 26 Nov - 19:21

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Je l’écoute attentivement me parler de sa passion pour l’Egypte et comment elle est apparue, puis comment il l’a cultivée. Je souris devant un tel enthousiasme, parce que jusque-là, Noah ne m’avait pas semblé si loquace que ça, et maintenant on dirait un jukebox dans lequel on aurait inséré un jeton éternel. N’allez pas croire que ça me déplaise, au contraire, je l’écoute, attendrie et fascinée, et rassurée de voir que je ne suis pas la seule à vivre mes passions à 200%.
En tout cas, il se donne les moyens de réussir son projet d’avenir, pour atteindre ses objectifs. La carrière d’archéologue en fait rêver plus d’un et la compétition est rude : peu d’étudiants décrocheront le diplôme et dans les lauréats, très peu trouveront du travail. J’ai entendu dire dans les quelques cours magistraux du cursus histoire (ceux traitants de mythologie uniquement) où j’allais en auditrice libre que pour être sûr d’avoir plus de chance de réussir, certains misaient sur des doubles cursus en droit, voire triples cursus ! En plus de ne plus avoir d’argent (ça doit coûter une blinde en inscription !) ces gens doivent se retrouver sans vie sociale ! Quel stress ! Et non, je ne compte pas mes cours magistraux en auditrice libre comme étant un double cursus, puisque c’est pour mes connaissances et mon plaisir personnels.

Je suis quand même impressionnée par la détermination de Noah et ravie qu’il soit d’un caractère si combatif. Beaucoup auraient baissé les bras et laissé tomber. J’aime ça chez lui, on sent que, lorsqu’il veut quelque chose, il se bat pour l’obtenir et pour la garder. Je rougis légèrement en l’imaginant se battre pour moi avec autant de détermination qu’il en voue à son cursus, puis je redescends sur terre et tâche d’être plus attentive. Noah se râcle la gorge et soudain je me demande si je n’ai pas raté un truc, mais il finit par ouvrir la bouche, après une légère hésitation :

""Et pour tout te dire, cette année le programme propose aux étudiants qui le souhaitent … donc en terme universitaire ça signifie qu’il vaut mieux le faire… de partir trois mois complets en Egypte pour découvrir la culture plus en profondeur." "

Il attrape ma main et un instant j’ai l’espoir fou et ridicule qu’il me fasse une demande digne d’un film romantique, du genre ’Fuyons ensemble, plaque tout et viens avec moi, on vivra dans une pyramide, tu dessineras sur des papyrus, pendant que j’enseignerai les hiéroglyphes à nos trois enfants’ … Mais non.

" Ça veut dire aussi aller voir la pyramide de Khéops ! Une des sept merveilles du monde !" "

Je ne comprends pas cette boule qui se forme dans ma poitrine, parce que je serais la première à sauter de joie normalement, mais faut croire que Noah change quelques paramètres dans ma vie : il est entré comme ça, d’un coup, il a  pris beaucoup de place dans mon quotidien, il me donne ce bracelet chargé de promesses et d’un coup, je l’imagine déjà partir trois mois complets en Egypte. Trois mois, sur un autre continent. Je ne me figure déjà pas ce que je vais faire à la fin du semestre, ni même si mes revenus me permettront de continuer mon cursus l’année prochaine… Enfin, je n’ai pas le droit de casser son enthousiasme parce que clairement, c’est ce qu’il a de mieux à faire pour réaliser son rêve et je ne suis pas quelqu’un d’égoïste, malgré tout, je comprends que mon temps avec lui est compté et que je ferais bien de ne pas trop trop m’attacher, au risque d’y laisser quelques larmes et sanglots…
Je lui souris, le plus sincèrement possible, en refermant ma main sur la sienne, mais aucun mot ne me vient spontanément, alors je me contente de répéter :

"Woaw… c’est… Super… ! Vraiment super… Tu dois le faire c’est clair c’est une… sacrée opportunité."

Il m’embrasse à plusieurs reprises et je comprends à quel point ce projet lui tient à cœur et à quel point il est heureux de le partager avec moi. Alors je souris, amusée et réponds à son baiser. Il reste contre moi et ajoute dans un sourire, comme une confession :

""Je deviens un peu dingue quand il s’agit d’Egypte, j’espère que tu es prête pour ça. " "

Je souris : et bien, malheureusement pour moi, oui, je suis prête à ça. Et la petite voix dans ma tête qui me dit de garder mes distances sous peine de souffrir, eh bien je l’envois valser. Je n’ai pas envie de Noah avec modération. Même si ça veut dire le laisser partir, et peut-être attendre trois mois voire plus qu’il refasse surface, s’il n’a pas tourné la page d’ici là. C’est ridicule, je le conçois, on se connait depuis peu, mais même en sachant que notre temps ensemble est peut-être de courte durée, j’ai pas envie de me préserver.
Comme le chocolat, j’aime Noah sans modération. Et si je dois en faire une crise de foie et pleurer pendant des semaines à m’apitoyer sur mon sort, à me dire que j’ai été bête et que je connaissais bien les conséquences, eh bah worth it quand même. Parce que sur le coup, j’aurais été la plus heureuse qu’il soit.
Je passe mes bras autour de son cou pour l’attirer vers moi et l’embrasse avec douceur, comme si j’essayais d’apprendre la saveur de ses lèvres pour ne jamais l’oublier.

"Je suis prête, oui… "

Préparez les pansements et les mouchoirs, Luella Gunwalls offre son cœur à son bourreau comme une pure idiote…
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